Stage national

Par une belle après-midi de mars (euh, belle, je ne sais plus, mais il ne pleuvait pas en tout cas !), Tyl et moi-même (David) débarquâmes au Sporthal de Hoeilaart afin de participer au deuxième entraînement fédéral de l’année.

« Youpiiie » me disais-je alors car, cette fois, en plus du plaisir de retrouver nos amis des autres clubs de naginata, nous allions avoir à faire à des kendoka ! Rhâââ, j’en avais rêvé, Philibert l’avait fait. Remercions-le encore une fois pour cette délicate attention !

Petite déception toutefois lorsque je me rendis compte que nous serions peu nombreux. En effet, outre 3 de nos mousquetaires – enfin, samouraïs – absents pour cause de stage en Germanie inférieure (ach, z’est tûr le defoir barfois), tous nos amis du Kenbukan manquaient également à l’appel. Finalement, nous n’étions que huit naginatakas…

Qu’à cela ne tienne, nous étions décidé à compenser le nombre par l’enthousiasme et à remplir la grande salle omnisport du Sporthal de nos zanshins et de no kiaïs !!!

Pour ce faire, Charlotte et Philibert nous avaient concocté un programme appétissant. Après une mise en jambes aussi tonique qu’oxygénante (stretching, pas de course, pompes, abdos,…), Charlotte nous guida dans un kihon lui-aussi plutôt rythmé. Nous étions dès lors bien réveillés pour la suite : retour sur quelques techniques de base, tout en concentration, puis katas. On avait de la place, la salle était exempte de tout bruit, à l’exception de nos propres sonorités : glissements de pas, froissements des hakamas, entrechoquements de nos lames de bambou, kiaïs,…

Ensuite, Philibert nous proposa de travailler l’une ou l’autre technique plus spécifique au combat contre des kendokas. Z’avaient qu’à bien se tenir, z’allaient voir ce qu’ils z’allaient voir !!!

Vers 19 heures sont arrivés 4 sympathiques pratiquants du Sei Shin Kan de Leuven. Pour moi, cela allait également être l’occasion de tester mes connaissances de la langue de vondel ! Klaar iedereen ? Rei ! Chudan ni kamae ! Hajime ! Pan, vlan, poc ! Et c’est parti pour une bonne série de ji geikos : nagi contre nagi, shinai contre shinai, nagi contre shinai. On souffle dans le men. On sue aussi ! Les combats s’enchaînent et ne se ressemblent pas. Men o tore ! Ouf ! Sur les visages rougis par l’effort s’étalent de larges sourires

C’était tof et on se dit qu’on remettrait bien ça un de ces quatre, he jongens ? Après l’effort, le réconfort : nous reprenons des forces grâce aux douceurs amenées par Charlotte ! Miam-miam, le cake aux fruits, les biscuits, les jus de fruits. Aaah, ce fut vraiment sympa !

A bientôt !