Australie (2006)

Par le biais de mon travail j’ai eut la chance de découvrir la superbe ville de Sydney.

J’ai saisi cette opportunité pour rendre une petite visite au club de naginata local!

Tout d’abord, un petit mot sur la ville. C’est un peu un mélange entre San Fransisco et Londres.

En effet il règne une ambiance anglaise dans cette ville, balayée par les vents marins comptant plus de 3 millions d’habitants. C’est un endroit étonnant, tantôt aux allures de Manhattan tantôt aux odeurs de bières des pubs qui foisonnent un peu partout.

J’ai passé un petit week end à vagabonder dans cette impressionnante métropole dont l’opéra l’identifie plus que tout autre chose, aux yeux du monde.

Parmis les visites je ne pouvais pas rater le superbe jardin chinois et le jardin botanique. La faune et la flore de l’Australie sont surprenantes, entre les orchidées et les chauves souris j’en ai eut un autre aperçu au travers de l’aquarium où les requins blancs, les crocodiles et les ornithorynques rivalisent d’originalités pour nous surprendre. Pas vu de kangourou ou de koala mais, j’ai trouvé Némo !

Pour en revenir au Naginata c’est avec beaucoup de gentillesse que Daniel et son épouse m’ont accueilli à leurs entraînements hebdomadaires.

Daniel a vécu prés de 17 ans au Japon, et c’est de cette période qu’il a découvert le Naginata et l’a étudié auprès de plusieurs senseis. Lui et son épouse sont maintenant 5ème dan mais malheureusement souffrent d’un problème d’eutharcie dans leur pratique, c’est un problème courant en Australie, vu que l’endroit est loin de tous les autres pays. C’est pourquoi ils étaient ravis de voir débarquer un petit belge à leur cours. Ils possèdent un superbe petit dojo aménagé au sein de leur propre maison.

Nous avons échangé beaucoup d’idées et d’impressions sur le naginata. J’ai revu les deux combattants des championnats du monde, dont le mérite m’apparaît d’autant plus grand qu’ils sont pratiquement les seules élèves du club (en dehors de quelques nouveaux).

Ils ont promis de venir à Bruxelles en 2007, tant pour le Naginata que pour la bière ! Il semble que l’image féminine du naginata soit fortement encrée dans l’esprit des australiens et son développement en souffre. Mais Daniel ne perd pas espoir de développer davantage la pratique du naginata et je lui ai déjà suggérer d’organiser les championnats du monde de 2011… qu’en dites vous ?!

Voilà, après 2 entraînements et 8 jours passé au pays des aborigènes j’ai changé de saison et remonté le temps de 8 heures pour vous livrer ces quelques propos.

Le monde du naginata est plus grand qu’on ne pourrait le croire en fin de compte!

David