Comme si vous y étiez..2022

Le 9 juillet avait lieu les championnats de Belgique. Pour Jessica (4ème kyu) et Stefano (6 kyu), c’était la 1ère fois..

La journée se déroulait en plusieurs phases. Il y avait une partie apprentissage : comment monter un shiai-jo, placer les chaises, respecter le protocole, apprendre les codes des tables d’arbitrage,..C’était l’occasion d’essayer de nouvelle chose comme d’utiliser un drone pour filmer les combats ( Spoiler alerte : A ne pas refaire. Évidemment celui-ci est tombé sur un arbitre en plein combat!). Ensuite, venait la compétition technique avec un partenaire tirer au sort. Pour finir, la partie combat.

« il y avait une atmosphère particulière dans la salle. Déjà, il faisait chaud. Mais c’était surtout dans l’attitude des gens. On a commencé par la préparation de la salle, du sol,..

Puis, on a commencé la compétition engi. Il y avait une tension dans l’air. Je ne savais pas à quoi m’attendre. Je ne savais pas comment cela se passait. J’étais stressé, c’était assez solennel. Je voulais que ma partenaire soit contente de notre prestation. Je n’osais pas toujours regarder les drapeaux, mais à la fin…on a bien fait cela ! Quand c’était notre tour, je me sentais bien, malgré une discipline qu’il n’y a pas toujours en cours. La pression de cette première compétition était forte. »

« Je n’ai jamais fait de compétitions de ma vie, donc quand je me suis inscrite, j’étais assez curieuse de vivre les enjeux d’une compétition. C’était vraiment enrichissant et sympa. Surtout de pouvoir rencontrer les autres membres de la fédération avec lesquels je ne m’entraîne pas.

Bien sûr, c’était l’occasion de se mesurer aux autres, mais c’était dans un environnement solidaire et bienveillant. Je n’ai pas eu peur, juste une petite pique de stresse quand on m’a dit « allez, ça commence ! » mais je me suis dit que vous n’alliez pas me manger et une fois dedans, c’était génial. »

Après la partie technique, il était temps de mettre l’armure. Cette dernière partie était organisée de manière à ce que chacun puisse faire de nombreux combats et rencontrer le plus de monde possible. Mettre l’armure n’est pas toujours un exercice facile, mais avec l’excitation de la compétition celle-ci semble légère comme une plume.

« Les combats, cela m’a ramené des années auparavant. Il y a 20 ans, je faisais de la compétition, du judo entre autres. Ici, on a eu la chance de pouvoir faire de nombreux combats, Je me suis battu de toutes mes forces..je n’ai pas réussi à mettre un point, mais j’étais très content de ce que j’ai fait, cela me rend heureux. Je n’étais pas stressé du tout, j’étais bien préparé avec les combats que l’on fait en cours. Je ne comprends pas encore pourquoi les points ne sont pas validés, mais cela va venir. J’ai aussi adoré la convivialité des repas, le fait de vivre de nouvelles expériences. Cette compétition, c’était vraiment une belle expérience, cela m’a donné une énergie folle durant des jours.

« Les combats arbitrés, c’est très différent des combats en cours. C’est très rapide ! Parfois, j’avais l’impression que c’était fini en 30 sec. Il y avait un petit goût de trop peu, mais quand je mettais un point et qu’il était accordé, alors là, vraiment, j’étais très fière ! J’ai vraiment le sentiment d’avoir accompli quelque chose !

Le soir, j’en ai parlé à toute ma famille, j’étais tellement enthousiaste. C’était une sacrée validation pour moi, encore plus que lorsque j’ai passé un grade. Ça a mis en perspective ma pratique, les cours,..

Regarder les combats des plus avancés était super. J’ai beaucoup appris et surtout, c’est vraiment impressionnant. Ça me donne encore plus envie de continuer à apprendre. »

Les championnats d’Europe arrivent à toute vitesse. Comment vous sentiez vous lors de votre première compétition ? Et maintenant ? Avez vous toujours une boule au ventre, l’excitation qui monte dans tous votre corps ?

Ici nous sommes tous impatients de vous rencontrer et de partager ces nouvelles expériences.