Sanako (1838 -1896) est la fille de Sadakichi, un maitre d’Hokushin Ittō ryū. Sa famille possédait un dojo qui avait la caractéristique d’être ouvert à tous, peu importe leur statut social, le rendant très populaire.
Rapidement, Sanako devint professeur de kenjutsu et de naginata. On dit qu’elle remportait absolument tout ses combats d’où son surnom « La belle démone des Chiba ».
En 1853, Sanako rencontre le futur politicien Sakamoto Ryōma (1836-1867) qui travailla à faire rentrer le Japon dans la communauté internationale.
Bien qu’ils furent assurément fiancé, il n’est pas clair si ceux-ci se marièrent (Sanako assurait qu’ils avaient été marié bien qu’ils aient passé de nombreuses années séparé et que Ryoma finisse par se marier à une autre femme).
En 1871, le père de Sanako prit sa retraite. Avec d’autres membres de sa famille, Sanako ouvrit le championnat “Chiba Gekikenkai”, ce qui rendit leur école très populaire. Néanmoins, la politique de succession de l’école Hokushin Ittō ryū se complique et Sanako finit par quitter sa région natale, d’abord pour se marier brièvement en 1874 à Yamaguchi Kikujirō, puis, après la restauration de Meiji, comme employée à l’université Gakushuin. Elle finira sa carrière en pratiquant la moxibustion, une branche de l’acuponcture.