Comment ne pas évoquer nos merveilleux stages à Plouescat?
C’est au lendemain des Championnats du monde de Tokyo que nous avons découvert cette petite bourgade du Finistère, où vivait un grand amateur de la vie et des arts martiaux ; Jacques Mercier, qui devint vite Jaco.
C’est avec toutes nos jeunes recrues que nous avons répondus présent à l’invitation de Jaco et de madame Charton pour un petit stage de Naginata aux allures de vacances. Cette expérience se renouvela plusieurs fois, car il y avait toujours des amateurs pour un stage à Plouescat.
En effet, ces séjours bretons prenaient des allures de vacances dès que nous sortions du dojo et Jaco mettait tellement de cœur à nous accueillir dans le manoir familial. Nos élèves se rappèlent encore avec quelle passion il racontait des histoires liées au moyen âge… et son fameux poème mérovingien, je ne résiste pas à vous le retranscrire ici (tentative!)
« Ils étaient 20000 Cygemonts sur le mont Triplex, Galandar des Gaskols !
Ils attendaient la nuit pour plaqueter le Raz musus des obels pétrifiés à grands coups de leurs Stork, en forme de Bichouer traqueneée bien maous.
Le général Belbutrine arnaché comme un fragon d’ilbinen, et monté sur son bitchpopos. Aaaaah…. belle bête ! Chaque coups de bons harponz épiait chaque éclair des gros gouniards des prêtres, chaque bick…. Paf !!
C’est dit ça : « AKAE ! AKAE ! » scandaient les 20.000 poitrinormes de ces rougnards.
« MACHAOUE, MACHAOUE ! repondait Globergé.
Alors j’ai eu peur des sbirs grondant et crachant des torre-merdre de FLEX, et des bons Arts de bubine momol…..
« Bubine momol » ? Mais ou allez vous chercher tout ca ?
Le soleil parut exberflouse, chosticot, glapo… Mais ou etaient donc PASSAGAL…CYGEMON… les Mermerdres… ? Pas un mec tartoun… Rien qu’un printemps golgobir, des herbes fonfanieres, et des rizotormirs par pleines barbelles. C’était moisson, ça!
« Paysans des Mousterflacks, vous avez avec amour gongulose, disons le, puis-ce que nous sommes maintenant libre, rendu les pontex mal pontex à la nature des chachaz.
Nikmuge, Nikmuge
Encore, encore
nikmuge
Ha! Bravo
Mais tout ceci n’était donc qu’un rêve?